La fille du train de Paula Hawkins
La fille du train de Paula Hawkins fait partie de ces livres que l’on lit d’un trait, un one-sitting vous savez. Comment est-ce que j’ai fait pour ne pas le lire plus tôt ?
La fille du train, un best-seller follement addictif
La fille du train, c’est un livre que je vois depuis des mois et des mois au rayon Top Ventes des polars chez Cultura. Sorti en 2015, il a été adapté pour le cinéma avec Emily Blunt. Bizarrement, le titre et la 4ème de couverture ne m’ont jamais totalement convaincue. Même le marketing tentateur de la jaquette avec « Près de 20 millions de livres vendus dans le monde « n’avait pas réussi à m’inclure dans le moule.
En préparant ma PAL pour ce mois d’octobre 2018, pour diversifier les genres, je voulais un polar. Pas de coup de coeur pour les sorties du moment aussi je me suis décidée pour La fille du train.
Plié en 2 jours/3 soirées, le livre de Paula Hawkins mérite bien sa place dans le rayon Top Ventes. C’est un page turner idéal pour un week-end de repos.
Un contexte de départ des plus ordinaires pour La fille du train
Elle ignore dans quoi elle met les pieds, lorsque après avoir vu un événement inhabituel, choquant, elle prend la décision fatidique de franchir le pas. De spectatrice de leur histoire, elle va devenir actrice.
La fille du train, c’est la girl next-door qui prend un train de banlieue pour aller travailler chaque jour. Les vies aperçues par la vitre du train lui deviennent familières. Un jour, un grain de sable dans sa routine visuelle vient précipiter son quotidien pas folichon dans une spirale psychologiquement addictive pour le lecteur.
Stop pour l’histoire !
Des personnages pas mal tracassés
C’est vrai que les personnages sont tous pas mal tracassés voire toxiques. Leur comportement passé et présent n’est certes pas des plus équilibrés à mon avis. C’est peut-être la raison pour laquelle je n’en ai pas préféré un(e) en particulier. Bien sûr, la réussite de Paula Hawkins est de nous les rendre plus ou moins sympathiques selon qu’elle veut que la culpabilité pèse sur l’un ou l’autre.
Ce qui m’a inspiré dans La fille du train
Impossible de raconter l’histoire bien sûr sans lâcher des indices. Les 2 premières pages sont un remarquable teasing pour vous inciter à connaître les 2 histoires entremêlées avec brio par l’auteure.
Par dessus tout, j’ai aimé la présomption de culpabilité qui se déplace à tour de rôle sur chacun des personnages. Dès que tu penses avoir compris ce qui a bien pu se passer, vlang, un nouvel élément vient changer la donne.
Bien sûr, j’ai essayé comme nous le faisons toutes, d’échafauder ma propre théorie mais chaque nouveau chapitre vient rebattre les cartes. Les blessures des névroses surgies du passé sont redoutables.
Une écriture très agréable permet de lire des chapitres entiers sans temps mort, ni longueur inutile. Certains comportements sont parfois un peu irrationnels à mon sens. Mais ils vont bien avec la fragilité déséquilibrée des personnages.
Le déchaînement psychologique va crescendo. L’explication finale arrive dans les dernières pages avec un ouf de soulagement.
C’est un page turner idéal pour un week-end de repos.