20 ans après le quadruple meurtre d’Orphea, paisible station balnéaire des Hamptons aux Etats-Unis, Stéphanie Mailer, journaliste au Orphea Chronicle, annonce aux deux enquêteurs de l’époque qu’ils se sont trompés de coupable. Quand elle disparaît subitement, les fils de l’énigme commencent à bien s’emmêler pour le plaisir addictif du lecteur.

La disparition de Stéphanie Mailer de Joël Dicker

Les nombreux personnages de ce livre qui, au départ ont des vies bien parallèles, finissent par se retrouver autour de points communs qui gravitent autour du quadruple meurtre survenu 20 plus tôt dans la (pas si) paisible bourgade d’Orphea,  Ce qui est vraiment surprenant dans ce livre, c’est la manière dont l’auteur amène les différents personnages à nous dévoiler ce qui les relie à cette enquête. Absolument haletant !

Le monde de la culture est très présent dans le roman. Tant à travers une fantasque pièce de théâtre que l’immersion dans l’univers du livre, Joël Dicker déroule son roman en invitant une pièce de théâtre, La Nuit noire, dont le thème et l’auteur sont entièrement reliés à l’énigme.

Un suspense addictif où tous les personnages ont un secret à cacher

Comme à son habitude, l’auteur nous entraîne dans toutes les fausses pistes imaginables semant le trouble dans notre esprit. Il démonte avec brio les pistes possibles et fait ressurgir toujours à propos des détails cachés de la vie de ses personnages.

Difficile d’en raconter plus sans prendre le risque de spoiler un bout de l’histoire …

Fascinée par la fluidité d écriture de Joël Dicker, je vous recommande ce livre et cet auteur que j’avais complètement adoré dans Le livre des Baltimore, bien sûr la fameuse Vérité sur l’affaire Harry Québert et dans son dernier roman L’énigme de la chambre 622 (dont je vous parlais ici en 2020).

Au départ, je trouvais le livre un peu épais mais, au point final, j’étais prête à replonger dans une nouvelle intrigue imaginée avec la même intensité. 

Mon prochain bonheur de lecture prêt sur le transat en terrasse : La transparence du temps de Leonardo Padura. La Havane pour démarrer l’été, c’est pas pire comme programme 🙂