Pourquoi j’aime le mois d’avril
Avril et son frileux dicton affiche sa timidité pluvieuse. Pourtant, il n’a pas son pareil pour accompagner le réveil d’une nature qui n’en peut plus de cacher plus longtemps sa bonne humeur.
Nombreux autour de moi ceux qui planifient leurs grands ponts et petits week-ends de mai. Et du coup, j’ai l’impression que personne ne s’occupe trop du mois d’avril. Trop réservé, il passe inaperçu, juste un passage pour atteindre les jours vraiment plus longs et plus ensoleillés.
Pourtant c’est en avril que le glycines et les lilas colorent nos jardins. C’est aussi en avril que l’on peut profiter de belles journées de soleil sans avoir trop chaud et des rêveries sous la pluie sans avoir trop froid. Egalement en avril que se prépare en famille la fête de Pâques. Sans oublier qu’en avril, c’est l’occasion de fêter la Terre (le 22) et le jazz (le 30).
Avril ou la reconnexion de la nature
Les giboulées retardataires ne peuvent rien y changer.
Même si Avril reste très discret sur le calendrier et dans les prés, c’est une déferlante de bourgeons et feuilles vert tendre qui explosent un peu partout. Dans les prés, dans le jardin, en ville, peu d’arbres et de plantes y échappent.
Cette magie est tellement apaisante. Même si les nuages assombrissent le ciel, les branches phosphorent de petits points lumineux. Il suffit de quelques jours pour que les arbres encore sombres s’éclairent doucement de toutes petits feuilles fragiles. Elles défroissent lentement leurs ailes. Les fleurs tendres remplacent en un clin de pétales les bourgeons charnus.
Avril en pente douce
Souvent, le mauvais temps qui nous fait baisser la tête nous cache cette transformation spectaculaire. Il suffit d’une week-end de soleil pour réaliser à quel point le cycle du printemps a jailli sans crier gare.
En campagne, l’ocre verdit dans un vertige de jeunes pousses. Ca pousse de partout et dans la plus grande sérénité.
C’est vraiment ce que j’aime dans le mois d’avril : la puissance discrète d’une nature qui sort de son printemps prête à s’endimancher pour accueillir la fureur fleurie du mois de mai dans la plus élégante discrétion.
Alors, en avril, j’aime prendre le temps de profiter de cette inter-saison paisible et je me dis que c’est une chance d’avoir 30 jours de transition entre l’hiver et le presque été.
Merci Avril d’être ce mois-refuge avec ce rythme si spécial et me permettre d’apprécier le monde qui m’entoure à l’abri du vent dans un coin de jardin plein de promesses.
Un abbraccio
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