Eloge de la marche en ville

Obligée de me déplacer à pied depuis quelques jours, je me suis physiquement reconnectée avec mon environnement direct dans mon quartier. Panne électronique de ma voiture oblige, plutôt que de me faire véhiculer, j’ai choisi pour les courts trajets de ressortir mes sneakers et de marcher. Les sens aux aguets,  j’ai vraiment envie de vous dire pourquoi je me suis tant régalée.

Eloge de la marche en ville
Photo d'un chat assis près d'une boîte aux lettres sur Swanee Rose Le Blog

Obligée de me déplacer à pied depuis quelques jours, je me suis physiquement reconnectée avec mon environnement direct dans mon quartier. Panne électronique de ma voiture oblige, plutôt que de me faire véhiculer, j’ai choisi pour les courts trajets de ressortir mes sneakers et de marcher. Les sens aux aguets,  j’ai vraiment envie de vous dire pourquoi je me suis tant régalée.

Ces petits trajets du quotidien que l’on fait 4 fois par jour en voiture habituellement sans trop faire attention à ce qui s’y passe sont un terrain d’observation qui m’ont enchantée.

La lenteur de déplacement est proportionnelle à la qualité de l’observation

L’évidence est là. Plus tu te déplaces lentement, plus tu as le temps de prêter attention à ce qui t’entoure.

En marchant dans mon quartier, et en levant un peu les yeux loin du trottoir, j’ai remarqué plein de jolies choses surtout en cette saison.

Photo d'une glycine en fleurs sur Swanee Rose Le Blog
Les bourgeons qui défroissent leurs feuilles tendres ou le petit chat qui attend le passage du facteur, c’est vraiment relaxant.

Les brassées de lilas en compétition avec les grappes pendantes des glycines pour le Mauve of the Spring colorent les jardins les plus ombragés.

Une maison endormie attend la nouvelle famille qui va installer la vie de sa tribu, prête à lui fabriquer de nouveaux souvenirs.

Une petite rue fermée à la circulation accueille une grue géante et une bétonnière, présage de gros travaux et donc d’une nouvelle jeunesse pour la maison un peu tristounette au fond du jardin.

En voiture je n’aurais rien vu de ce qui transforme et embellit mon quartier pour cause de déviation signalée en début de rue. Un des intérêts de marcher en ville plus souvent, c’est de voir de plus près ce qui s’y passe.

Mes yeux ont un champs d’investigation fabuleux où le plus petit détail fait apprécier l’instant présent et mon imagination fait le reste 🙂

Du coup, plus tu vois, plus tu as envie de regarder, et donc plus tu vois. Le cercle vertueux de la perception visuelle…

Photo de lilas et glycines entremélées sur Swanee Rose Le Blog
Photo d'une maison de ville avec panneau à vendre sur Swanee Rose Le Blog

Ecouter la ville raconter sa journée

Là, il suffit de tendre l’oreille et je peux imaginer toute la vie derrière les murs et dans les jardins.

Comme il fait doux, quelques fenêtres sont restées ouvertes après le ménage du matin. Des bribes de conversation s’échappent sans retenue. Les casseroles s’entrechoquent en vue du déjeuner.

Ailleurs, le moteur de la tondeuse en action s’accompagne de l’odeur d’herbe fraîche coupée. Le vrombissement plus sourd d’un motoculteur retourne la terre d’un petit potager de ville.

Plus loin encore, le bruit des masses sur un chantier fait écho au tap-tap d’un marteau plus timide. Version gros travaux vs petit bricolage.

Tout en avançant d’un bon pas, j’essaie de donner un nom à chaque chant d’oiseau. Il y a le chant long et jaillissant des hirondelles, le roucoulement des tourterelles. D’autres gazouillis s’entremêlent, certains brefs sur une seule note, d’autres plus mélodieux et aigus.

Et en plus, ça sent bon

Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.

Souvenir d’une poésie de Baudelaire, ce vers illustre parfaitement la sensation ressentie au fil de la ballade. Toutes les images, tous ces détails visuels sont habillés d’un parfum qui leur est propre.

Le lilas ou l’herbe tondue, c’est facile. Mais, il y a des senteurs plus subtiles comme celle sucrée d’un arbuste en fleurs qui se cache et tait son nom. Une odeur gourmande s’échappe d’une cuisine ouverte sans donner la recette.

Vraiment ça vaut le coup de prendre ses baskets et de filer le nez au vent dans les rues d’un quartier, d’une ville ou même d’un village. Et puis je trouve que c’est une manière élégante de fêter plus souvent la Journée de la Terre.

Cet article s’arrête là mais il n’est pas fini. Une fois ma voiture récupérée, j’ai bien l’intention de continuer à marcher plus souvent en ville et donc de rajouter quelques impressions et photos.

Crédits Photos : Swanee Rose Le Blog

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